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Voici quelques extraits  de "ca parle de nous..."

 

 

 LE "Pénétrant"
Hommage aux infirmiers de camapagne

Avec ma tronche de lymphocyte, comme cacochyme* en manque de soins,

Je donne tous mes hématocrites, pour recevoir de bon matin,

Le pénétrant, le beau piqueur, consolateur des solitaires,

Qui agi, « sécurisateur » , comme petit-fils à grabataire.

 

Avec toute mon hypertension, ce Carabin*, fils d’Esculape* ,

Nous fait oublier ses ponctions, transformant la chose en agape*.

Connaître les joies d’la pénétrante, il est vrai qu’j’aurai préféré,

Une façon nettement plus bandante .…  en m’évitant d’être perforée !…

L'arpionniste
Le pedicure

 

Mon Dieu qu’il a de beaux clairs, le pourfendeur du paturon,

Lui qui caresse notre chair, et qui écale nos talons,

Lui qui pourchasse l’onycholyse*, en s’occupant de nos arpions,

Qui après une brève analyse, réparera nos infections.

 

Lui abandonner nos petons, est un plaisir tellement doux,

Avec son visage de poupon, il les traite comme un vrai bijou,

Et il s’applique , très minutieux, en travaillant sur nos phanères*,

Toujours gentil, toujours joyeux, ses instruments en bandoulière.

 

Etre extasié, devient trop rare, pour que l’on ne puisse s’en passer,

Notre nougat sudoripare, se transforme et devient léger,

Adieu cors péri-unguéal*, et adieu aux ongles incarnés,

Ce pro du paramédical, sait nous faire prendre notre pied

 

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La Grande Maison
( maison de retraite)

Je suis très fatiguée, lassée par les saisons,

Que je vois défiler, à travers ma fenêtre,

En résidante usée, de la Grande Maison,

Celle qui sert de palier, à l’Homélie des prêtres.

 

Je devrais me réjouir, je me fais des amis,

Je suis très chouchoutée, du matin jusqu’au soir,

Mais le verbe « affadir », aujourd’hui me souris,

Ma vie est déroutée, je deviens éteignoir.

 

J’ai ouïe ma vie durant, le son des grands tracteurs,

Qui labouraient nos champs, qui glanaient nos semences,

Je dois me contenter, des déambulateurs,

Aux chants abrutissants, reflets d’impénitence.

 

Bien sûr, pour mes enfants, c’est vraiment mieux pour moi,

Ils se donnent bonne conscience, de m’avoir placée là,

Leurs visites, s’espaçant, surtout les jours de froid,

En tenue d’indolence, niant mon désarroi.

 

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Hommage aux facteurs

les passeurs de babillardes

S’il est personnages importants, dans nos villages éloignés,

Qui nous donnent, un peu de leur temps, tenant nos vies dans leurs courriers,

Tous ces porteurs de babillardes*, ces passeurs de textes, de paieries,

La sacoche telle une cocarde, ne souffrant pas d’acinésie*.

 

Pas besoin d’affranchissement, à leur immense courtoisie,

Pas besoin d’acheminement, autre que leur grande sympathie,

Pas besoin d’avis de passage, nos maisons ont les grilles ouvertes,

Elles sont leurs pontons d’accostage, de leur nappage, la desserte.

 

Ici nos chiens, ne bouffent pas, leurs culs ou bien leurs pantalons,

Car le facteur, toujours sera, un habitué de la maison,

Et quand le courrier est mauvais, il cache ainsi toutes les factures,

Entre deux pubs, l’air désuet, solidaire de la conjoncture.

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Les poèmes personnalisés

Le principe est simple: vous souhaitez offrir un cadeau typiquement personnalisé, tel un portrait mais écrit en vers?

Donnez moi quelques renseignements, je serais votre nègre, en alexandrins ou sizains, mettant sur papier votre message.

En voici quelques exemples.

Petit extrait des Brèves de la Nation

Les rires fusent quand une jeune femme rentre pour acheter des clopes.

Elle voit notre lecteur du quotidien au bout du bar.

A priori, elle le connaît.

 

-      Ah, salut mon grand ! Comment

vas-tu ? J’ai appris que tu avais déménagé, j’aimerais bien voir ta maison où t’habites.

 

Et là, le mec répond, avec stoïcisme :

 

-      Eh ben , on va commencer par la maison !

 

Ouah, j’adore !

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